Tenos in epoca arcaica e classica - Moscati Castelnuovo Luisa

di Luisa Moscati Castelnuovo

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  • Prezzo: € 18.00
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    Descrizione:

    pp. 190
    f.to 14x21

    Note sul testo
    Situata tra Delo e l’Eubea, l’isola di Tenos ha intrattenuto con entrambe, fin dall’alto arcaismo, strette relazioni mai venute meno neppure quando Atene divenne, nel corso del V secolo, la grande potenza dell’Egeo estendendo il suo controllo anche sulle Cicladi. Questa trama di rapporti emerge dalle testimonianze letterarie che raccontano, anche se in maniera discontinua, la storia di una polis ben integrata nel quadro locale, che ebbe anche un ruolo chiave in alcuni grandi momenti della storia greca come la battaglia di Salamina e la rivoluzione oligarchica del 411. Il quadro che emerge dai racconti degli autori antichi è oggi affiancato da quello che si sta delineando attraverso le importanti indagini archeologiche incorso nell’area di Xobourgo, nella zona meridionale dell’isola a circa 5 km dalla costa. Proprio dagli esiti di tali ricerche, che hanno consentito di identificare questo sito come il centro politico e urbano della polis fino agli inizi del IV secolo, è nata l’esigenza di ripensare e riproporre la vicenda storica dell’isola in epoca arcaica e classica.

    Note sull'autore
    Luisa Moscati Castelnuovo è professore associato di storia greca all’Università di Macerata. Si è occupata di storia della colonizzazione greca in Occidente, di storiografia greca in frammenti (Androzione, Eforo, Antioco di Siracusa, Timeo) e di questioni di identità ed etnicità.Tra i suoi lavori, oltre a numerosi articoli pubblicati in riviste italiane e straniere, la monografia Siris (Bruxelles 1989) e la cura del volume Identità e prassi storica nel Mediterraneo greco (Milano 2002).

    Indice
    7 Abbreviazioni
    11 Introduzione
    17 Archaeological Foreword by Nota Kourou
    Parte prima. Storia
    35 1. Tenos “nuova” e Tenos “vecchia”
    49 2. La tradizione letteraria: storici e altri autori
    53 3. L’ambiente e i prodotti
    59 4. Tenos e gli Eubei
    71 5. Tra aristocrazia nassia e “internazionale dei tiranni”
    79 6. Il V secolo
    91 7. Consuntivo e prospettive
    Parte seconda. Fonti
    103 Le testimonianze letterarie
    Appendice
    165 Le altre Tenos
    169 Hanno detto di Tenos
    171 Bibliografia
    183 Indice dei nomi, dei luoghi e delle cose notevoli



    RECENSIONI

    L'antiquité classique
    di Alain Duplouy, 78, 2009

    La ville côtière de Ténos, fondée vers le milieu du IV siècle, est bien connue par les textes épigraphiques, tandis que ses vestiges matériels ont fait l'objet d'une publication détaillée. La Ténos archaïque et classique est en revanche beaucoup moins connue, d'autant que les fouilles menées à Xobourgo, établissement de l'intérieur à flanc de montagne, sont encore inédites. En attendant cette publication, Luisa Moscati Castelnuovo propose ici une relecture des sources littéraires relatives aux hautes époques de la cité et vient ainsi renouveler la vieille notice de la Real-Encyclopädie. Précédé d'une longue préface (en anglais) par Nota Kourou sur l'état de la documentation archéologique, le livre se compose de deux parties: la première est une synthèse historique, la seconde donne le corpus des sources littéraires en grec (et en latin) accompagnées d'une traduction et d'un commentaire. L'auteur note tout d'abord que le déplacement de la ville, cette «descente vers la mer», ne doit sans doute rien à une quelconque reconversion maritime des habitants de Ténos, ni d'ailleurs au raid d'Alexandre de Phères en 362 mais, de manière plus banale, à la peur de nouveaux éboulis de pierres analogues à celui qui détruisit l’édifice E entre 400 et 390. Parmi les textes antiques relatifs à Ténos, aucun n'est le produit d'une historiographie locale; ce qui pourrait passer pour un inconvénient offre en réalité quelques avantages. Le premier - et ce n'est pas le moindre - est de permettre à l'historien de s'abstraire du schéma historiographique aristotélicien, traditionnel dans les monographies de cité, qui impose comme trame historique la prétendue succession des régimes politiques, de la royauté à la démocratie. Cela étant, l'auteur a su tirer parti des spécificités documentaires pour présenter des dossiers thématiques. Ainsi passe-t-elle tout d'abord en revue les diverses mentions littéraires portant sur les productions et sur l'environnement naturel de l'île. Sur un plan plus historique, les rapports entre Ténos et l'Eubée, bien documentés par plusieurs auteurs anciens, laissent penser que l'île fut à haute époque un point d'appui eubéen sur les routes de la Méditerranée occidentale et orientale; et de fait, la production locale de grands vases à relief puise abondamment dans le répertoire oriental. Les rapports entre les deux îles restèrent sans doute étroits et trouvèrent une expression cultuelle dans le parcours des offrandes hyperboréennes qui, de l'Eubée, aboutissaient à Délos via Ténos. À part cela, rien n'est vraiment connu de l'histoire archaïque de l'île, ni d'ailleurs de sa position politique au sein des Cyclades, où se succèdent les hégémonies naxienne, athénienne puis samienne. À cet égard, il n'est d'ailleurs pas certain qu'il faille inclure l'île dans les conquêtes du tyran Polycrate, comme cela a parfois été proposé. Tout au plus saiton que la cité échappa à la conquête perse de Datis en 490. À Salamine, alors que Ténos s'était initialement rangée du coté des Perses, la cité fit défection, ce qui lui permit d'avoir son nom sur la colonne votive de Delphes et d'intégrer la ligue de Délos, versant en 450/49 un phoros de trois talents. Enfin, il n'est pas impossible qu'elle ait fait défection et soit passée dans le camp spartiate vers la fin de la guerre du Péloponnèse. Tout cela n'est pas bien lourd, mais l'auteur a le mérite d'avoir fait le tour de tous les textes disponibles. Elle referme le dossier par un tableau des cultes attestés et des divinités vénérées à Ténos.