Défenses crétoises. Fortifications urbaines et défense du territoire en Crète aux époques classique et hellénistique - Cahiers archéologiques de Paris 1, Vol. 3
di Aa.Vv.
- Anno Edizione:
- 2014
- Collana/Rivista:
- Cahiers archéologiques de Paris 1 - ISSN 1968-8903
- Casa Editrice:
- Publications de la Sorbonne - Parigi
- Argomento:
- Storia greca
- ISBN:
- 9782859447632
Descrizione:
In 4°, bross. eidt., ill.ni
Cette étude a pour but de présenter un tableau des questions de défense en Crète aux époques classique et hellénistique. À partir de l’étude de l’architecture militaire, ce sont les relations entre les cités crétoises qui se trouvent éclairées. La cité grecque étant une entité double, il a semblé important de ne pas séparer la défense de la ville de celle de son territoire. Le point de départ de ce travail est le catalogue des fortifications crétoises, qui comprend 63 sites fortifiés. Sont intégrées à la fois les enceintes urbaines et les fortifications extra-urbaines (forts et tours isolées). Étant donné la taille du territoire étudié, cette liste ne provient pas d’une prospection mais d’un recensement bibliographique, appuyé autant que possible par une observation personnelle. La Crète, la plus grande des îles grecques, constitue un monde un peu à part, si vaste qu’elle en perd les caractéristiques insulaires, et géographiquement à l’écart de la Grèce continentale, avec laquelle elle est pourtant liée. À partir d’une étude qui fait une grande place aux questions de topographie, il a été possible d’une part, de dégager des dynamiques régionales et d’éclairer les développements territoriaux de certaines cités et d’autre part, d’identifier certaines caractéristiques et certaines évolutions dans l’implantation des cités crétoises. Une riche cartographie permet d’illustrer ces différents éléments. L’exemple de la Crète permet d’alimenter le débat sur la place de l’enceinte dans la définition de la cité. Les vestiges archéologiques ne semblent pas aller dans le sens des sources littéraires, selon lesquelles toute cité était nécessairement ceinte d’un rempart